Que peut-on attendre du Conseil de défense ?


19 octobre 2020

Le Conseil de défense, réuni autour d’Emmanuel Macron à l’Élysée, s’est terminé dimanche 18 octobre en début de soirée sans qu'aucun participant ne prenne la parole.

Cette réunion visait à étudier des "réponses concrètes" après l’attaque de Conflans, "à court et moyen terme".

Un peu plus tôt dans la soirée, l’entourage du chef de l’État, visiblement très déterminé, laissait sous-entendre que ces mesures pourraient venir renforcer et surtout accélérer le projet de loi en préparation destiné à lutter contre l’islam radical. Ce dernier pourrait être "complété, élargi et approfondi".

Ce dernier devait se trouver sur la table du Conseil des ministres le 9 décembre prochain.

On peut imaginer que ce texte sera examiné bien avant et même faire l’objet d’une procédure parlementaire rapide.

Du côté de la place Beauvau, on soulignait que ce drame "est précisément ce que vise le projet de loi".

Les réseaux sociaux dans le collimateur

Le conseil se serait également penché sur des mesures concernant les réseaux sociaux, sur la défense des professeurs menacés ou encore sur l’expulsion d’étrangers radicalisés, autant de sujets soulevés par l’assassinat de l’enseignant.

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a souligné dimanche la "responsabilité" de ceux qui ont participé au "lynchage public" de Samuel Paty sur Internet.

Après la censure de la loi Avia par le Conseil constitutionnel au nom de la liberté d’expression, il a précisé que le gouvernement travaillait à "un dispositif juridique de lutte contre la haine sur les réseaux sociaux".

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