Ce qu'on sait, ce qu'on a appris et ce qu'on ignore encore après six mois de coronavirus dans le monde


11 septembre 2020

Le Covid-19 fait aujourd'hui partie de notre vie, six mois après avoir été qualifié de pandémie par l'OMS. Un ennemi intime sur lequel on a beaucoup appris, même si nul ne peut répondre à cette question: qu'est-ce qui nous attend cet automne et cet hiver ?

CE QU'ON IGNORE ENCORE

- L'épidémie va-t-elle repartir?

Après les grands brassages de population de l'été et alors que le confinement du printemps est loin, les contaminations augmentent fortement en Europe. C'est le cas en France, en Espagne ou en Grande-Bretagne, même si on est très en-dessous du niveau atteint au pic de l'épidémie, en mars/avril.

"Des milliers de cas par jour, c'est beaucoup (...) C'est forcément préoccupant", a estimé le ministre français de la Santé, Olivier Véran, mardi sur la radio France Inter.

Si cette tendance persiste, le Royaume-Uni va vivre "une période mouvementée dans les mois à venir", a renchéri sur la BBC Jonathan Van-Tam, l'un des responsables des services sanitaires britanniques.

Une augmentation du nombre de personnes infectées va entraîner "mécaniquement" une hausse des cas graves, avec quelques semaines de décalage, a mis en garde Olivier Véran. Mais dans quelles proportions ? C'est toute la question.

Echaudés par la première vague, nombre de médecins craignent que les hôpitaux et les services de réanimation finissent à nouveau par être débordés cet automne, comme en mars. Actuellement, le virus circule surtout parmi les jeunes, population peu à risque, mais les personnes âgées et celles en mauvaise santé seront inexorablement touchées, préviennent-ils.

Moins pessimistes, d'autres font valoir que le risque de saturation des hôpitaux est plus réduit qu'au printemps, notamment car les personnes à risque respectent mieux les gestes barrières.

Les plus optimistes, enfin, misent sur l'existence d'une immunité acquise lors de la première vague, qui ferait barrage à la seconde et éviterait une réédition de la catastrophe de mars. Mais ce n'est qu'une hypothèse.

Tous insistent en revanche sur l'importance des gestes barrières et du masque.

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